BELLAT Paul Cent ans d'Algérie Editions DEBRESSE, 1955

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CENT ANS D'ALGERIE PAUL BELLAT

Auteur : BELLAT Paul

Livre dédicacé à un certain SQUIRES Alain

"A mon ami Alain Squires en très cordial hommage "

Editeur :Editions Debresse

Préface de M. LAQUIERE président  de l'Assemblée  Algérienne 

Année d'édition : Septembe 1955

Couverture souple, état moyen,intèrieur frais 

A PROPOS de Paul BELLAT

Né en 1904 dans la propriété de famille, Paul, fils de Lucien, fit ses études à l'école de Sonis, créée par son père. Il fut reçu au  baccalauréat ès Lettres avec la mention bien. Pour le récompenser son père lui offrit un voyage en métropole. Il fut piloté par Herriot Édouard , allié de sa famille, alors maire de Lyon et président de l'Assemblée Nationale, qui l'introduisit auprès des sommités politiques de l'époque. Demeuré en France, il fit ses études à l'Institut catholique d'Avranches. À dix-sept ans il reçoit le prix littéraire des écoles libres de France. Il passe sa licence  Lettres, puis rentre en Algérie où son père lui donne la gestion d'une immense propriété de 1500 hectares appelée «le château du Rocher». Il épouse Lucienne, une amie d'enfance, qui sera la fidèle compagne de sa vie et sa collaboratrice dévouée, très attentive aux besoins des plus pauvres. Dans ce vaste domaine, une centaine d'ouvriers travaillaient dans les vignes et les céréales. Un magnifique jardin à la française cultivé par trois Marocains faisait l'admiration des visiteurs. Paul avait le souci du bien-être de son personnel indigène. En quatre ans, il créa une ci té ouvrière pourvue de logements modernes et en 1947 une Caisse de retraite comme il n'en existait pas encore en métropole. Il payait lui-même les cotisations. Député d'Algérie à vingt-quatre ans, il devint membre de l'Assemblée algérienne au titre des Affaires sociales et du Paysannat indigène. Il prononça son discours d'intronisation en vers alexandrins qui eut un franc succès. En mars 1961, un an avant l'Indépendance de l'Algérie, il reçut la visite du Général De Gaulle venu visiter la Cité ouvrière. «Je compte sur vous. Pas de panique, continuez à investir, à planter de la vigne. Montrez que vous avez des racines dans ce pays ... ", lui avait dit le généra!. Ainsi encouragé, et malgré l'avis contraire de son épouse, il crut bon de suivre ce conseil, ce qu'il ne put, hélas, que regretter amèrement par la suite! Il essaya de rester au Rocher, mais deux ans et demi après l'indépendance il dut, comme chacun, quitter l'Algérie en abandonnant tous ses biens. Replié à Bordeaux, auprès de ses enfants, Pierre et Guy, sans relations, sans ressources, Bellat, si généreusement humain, connut des jours sombres. Il avait perdu son fils Claude mort tragiquement en Algérie. Mais un poète n'est jamais tout à fait abattu, le besoin d'écrire se fit sentir, impérieux, et il reprit son luth. Toujours idéaliste, il écrivit en faveur du rapprochement des hommes, des races, des classes sociales. Le journalisme était devenu son gagne-pain. Crayon en main, il glanait les échos de la vie bordelaise, ce qui lui permit de sortir de la claustration dans laquelle il s'enlisait. Sa femme, atteinte d'une longue maladie s'est éteinte en août 1994. Elle avait laissé un souvenir inoubliable auprès des populations de Sidi-bel­Abbès, au point que lors de son décès, des prières furent dites à sa mémoire à la mosquée, ce qui ne s'était jamais vu. Paul l'a suivie le 26 mars 2005. Il était commandeur de la Légion d'honneur.

Source : Memoire Afrique du nord

                   Odette Goinard

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