Voyage aux pays du coton : Petit précis de mondialisation de Erik Orsenna

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Voyage aux pays du coton : Petit précis de mondialisation

Auteur: Erik ORSENNA

Editeur:chez Fayard

Etat:occasion comme neuf

Année de publication:2006

Nombre de pages:291

Caligraphie de François Cheng: "Coton",en chinois,le trait de gauche représente l'arbre.En haut à droite,le carré rond avec un point en son millieu figure le soleil,c'est ç dire le blanc.L'ébauche de trame,en bas à droite,est le tissu.

Résumé

Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Depuis des années, quelque chose me disait qu’en suivant les chemins du coton, de l’agriculture à l’industrie textile en passant par la biochimie, […] je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances. Pour comprendre les mondialisations, celles d’hier et celle d’aujourd’hui, rien ne vaut l’examen d’un morceau de tissu. Sans doute parce qu’il n’est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette.

E.0

Introduction:

Les matières premières sont les cadeaux que nous fait la Terre. Et chaque matière première, en se racontant, raconte à sa manière la planète. Cette histoire commence dans la nuit des temps. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Le coton est le porc de la botanique : chez lui, tout est bon à prendre. Donc tout est pris. La longue liste de ses qualités a découragé les matières naturelles concurrentes, animales et végétales. Et c’est ainsi que le coton vêt l’espèce humaine. Il ne s’en tient pas là : compresse médicales, films photographiques, produits cosmétiques, insecticides…Pour ceux que ces manipulations angoissent, revenons à notre mère nature, à la paix des choses simples. Après la récolte, les tiges et les branches du cotonnier deviendront les litières pour les animaux. Ou bien les paysans les brûleront, faute de meilleurs combustibles. Voyager, c’est glaner. Au XVIIIe siècle, sitôt retrouvée la terre natale, les navigateurs plantaient les végétaux collectés aux quatre coins du globe dans un jardin dit « des retours ». Me voilà, moi aussi, en Bretagne, à l’heure du jardin. Le panier plein, non de graines, mais d’histoires. Lesquelles retenir, parmi toutes celles entendues ? Elles volètent et piaffent, toutes mes histoires de coton, telle une bande d’enfants dont chacun veut être le préféré. J’en ai choisi neuf qui racontent la planète.

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