Sucrerie et raffinerie de cochinchine ( phumy)

Sucrerie et Raffinerie de Cochinchine ( Phumy)

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Ref: CGDGFFTYRURU	Marque: Voyages explorations colonies
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Description: Sucrerie et Raffinerie de Cochinchine Phumy(province de Baria) Nombre de titres 125000 actions Notaire Guérin à Paris Secteur Sucre (Cochinchine)Circonscription de Saigon Siège social: Paris Année:Octobre 1926 En parfait état *Nous vous offrons la livraison pour ce produit* A propos de la sociéte Titre:Phumy introduit en Bourse Paru dans le Journal des finances du 13 novembre 1926 La Société Sucrerie et raffinerie de Cochinchine, « Phumy »,aux termes des indications publiées dans les numéros des 11 et 18 octobre du Bulletin des Annonces légales, a pour objet essentiel toutes opérations se rapportant à l'industrie sucrière, principalement en Indochine (ou dans toute autre région d'Asie et d'Océanie), et particulièrement l'acquisition et l'exploitation de la sucrerie de Phumy, province de Baria, circonscription de Saïgon. Le capital, fixé à 12.500.000 fr., est divisé en 125.000 actions de 100 francs ; il peut être porté à 25 millions sur simple décision du conseil d'administration ; il existe, en outre, 10.000 parts de fondateur. La distribution des bénéfices s'effectue ainsi : a) 5 % de la réserve légale b) la somme nécessaire pour attribuer aux actions un premier intérêt de 7 % ; c) sur le surplus, 10 % pour le conseil d'administration ; le solde est partagé : 75 % aux actions, 25 % aux parts. Ajoutons que l'exercice social commence le 1er janvier et finit le 31 décembre, le premier exercice prenant fin le 31 décembre 1927. La Société Sucrerie et raffinerie de Cochinchine est à la fois agricole et industrielle ; l'ensemble de Phumy qu'elle acquiert pour le prix de 325.000 piastres indochinoises, comporte d'une part un domaine propre à la culture de la canne à sucre, et d'autre part, d'importantes installations pour le traitement des récoltes. D'après les renseignements puisés à bonne source, le domaine de Phumy comporte 1.024 hectares sur lesquels 160 sont déjà plantés en canne depuis 1925, c'est-à-dire prêts à être coupés ; 740 défrichés, et 284 en réserves ; l'usine de laquelle dépendent ces plantations comporte un matériel capable de traiter 400 tonnes de betteraves par vingt-quatre heures, et qui, d'après inventaire contrôlé, représente une immobilisation de 346.000 piastres. Cette usine va être complétée en vue de la fabrication du sucre blanc cristallisé égal au sucre n° 3 traité sur les marchés européens. A propos de la Cochinchine Le nom de Cochinchine dérive de l'usage par les Portugais de la ville de Cochin pour désigner l'Inde (d'où, plus tard, la dénomination Indochine) : les navigateurs occidentaux désignent alors du nom de Cochinchine la région de Đà Nẵng. Au xvie siècle, d'autres dénominations telles que Chinecochin ou Champachine sont attestées. La dénomination se rattache ensuite à toute la partie méridionale de l'actuel Viêt Nam. En 1862, la partie méridionale de la Cochinchine est colonisée par les Français : dès lors, le nom de Cochinchine désigne exclusivement la Cochinchine française (jusque-là appelée Basse-Cochinchine), qui devient ensuite l'une des composantes de l'Indochine française.