Ref: DFZR45289 | Marque: Voyages explorations colonies |
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Kerguelen le phénix des mers australes (voyages Dans les mers Australes) Auteur:Alain Boulaire Editeur:France Empire Date de publication:1997 Nombre de pages:226 Etat du livre:Très bon Si l'archipel des Kerguelen est connu, sait-on que ce nom fut donné par le célèbre navigateur anglais Cook, en hommage à l'un de ses confrères breton, qui, en 1773, avait découvert ces îles australes Il va alors de Dunkerque à Rochefort, en passant par Port-Louis, de Saint-Domingue à l'île Maurice, en passant par Bergen, mener une vie passionnante et féconde. Il atteint le sommet de la gloire lorsque Louis XV le récompense pour avoir donné au royaume la France australe. Mais la roche Tarpéienne est proche du Capitole, et après un second voyage au cours duquel il brave tous les interdits, Yves-Joseph de Kerguelen-Trémarec est jugé par un Conseil de guerre, qui le chasse de la marine. Réintégré lors de la guerre d'indépendance, mais hors de la marine du roi, il va alors connaître tour à tour nouveau départ et échecs immérités, comme si, désormais, la fortune se refusait à lui. Cependant, sans jamais baisser les bras, il continue à oeuvrer pour la France et pour sa marine pendant la difficile période de la Révolution, et, tel le fabuleux phénix, il semble toujours renaître de ses cendres. Cette vie est donc un roman fantastique que le plus imaginatif des auteurs aurait eu scrupule à écrire, tant il est plein de rebondissements, d'ombres et de lumières.
A propos de Kerguelen et de ses expéditions dans l'océan indien. Premier voyage de découverte: Avril 1771 départ du port de l'orient direction Isle de France(Maurice) A l'Isle de France, il est reçu en héros. Le vaisseau atteint Maurice le 20 août. Kerguelen ne s’attarde pas dans cette colonie, le temps de reposer son équipage, le temps d’armer deux vaisseaux la Fortune et le Gros-Ventre, plus appropriés que le lourd Berryer, Kerguelen entame la première partie de sa mission qui consiste à emprunter la route des Indes reconnue par le chevalier Grenier pour en vérifier l’intérêt. Cette navigation dura du 14 septembre au 7 décembre 1771. On peut d’ailleurs penser que c’est à la suite de ses discussions avec l’intendant Poivre qu’il fit ce choix, voici en effet ce que Poivre écrivait à ce sujet au ministre : « Si M. de Kerguelen découvrait un nouveau monde dans la partie australe du globe, aucune nation de l’Europe ne serait plus à portée que nous à l’Isle de France d’en tirer parti. Il se trouve précisément que la saison des ouragans qui ne nous permet pas d’envoyer dehors nos bâtiments, soit à Madagascar, soit aux Indes, et qui nous force à les retenir dans le port même avec peu de sûreté, est la plus favorable pour envoyer aux Terres Australes. J’ai fait part de toutes mes réflexions à M. de Kerguelen, je lui ai donné toutes les notes et observations sur les recherches à faire relativement à nos colonies dans les mers et les terres qu’il va découvrir, et j’ai tout lieu d’espérer que ses recherches et ses travaux auront un heureux succès » De la même façon qu’ils avaient fait de leur mieux pour satisfaire Kerguelen pour sa premier mission sur la route des Indes, les administrateurs de l’Isle de France s’appliquèrent à fournir à Kerguelen tout ce qui était en leur pouvoir pour la campagne qu’il s’apprêtait à entreprendre dans les mers australes. Desroches lui écrivait fin décembre : « Vous connaissez, Mon cher Kerguelen, l’intérêt que je prends au succès de votre campagne, et vous savez aussi les ordres que la Cour m’a adressés à votre sujet. Ainsi voila de fortes raisons pour n’avoir rien à vous refuser. (Nous vous offrons la livraison pour cet article) |
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