the ‘Brède’ exhibit at the Blue Penny MuseumGrâce au projet de l’Iconothèque historique de l’océan Indien, l’artiste Grâce au projet de l’Iconothèque historique de l’océan Indien, l’artiste Deepa Bauhadoor et le Blue Penny Museum ont pu réaliser un projet régional ambitieux, celui d’une exposition sur les brèdes, sortes de plantes et lianes légumineuses qGrâce au projet de l’Iconothèque historique de l’océan Indien, l’artiste Deepa Bauhadoor et le Blue Penny Museum ont pu réaliser un projet régional ambitieux, celui d’une exposition sur les brèdes, sortes de plantes et lianes légumineuses que nos cultures locales ont l’habitude ancestrale d’utiliser dans la cuisine. À Maurice, par exemple, c’est une cinquantaine de brèdes que nous utilisons régulièrement. D’une production facile et bon marché, nos îles ont su tirer avantage et bâtir une autosuffisance alimentaire assez inédite dans le reste du monde, cela malgré un espace particulièrement limité par définition. L’idée de cette exposition est de promouvoir ces plantes, mieux les faire connaître du grand public, réaliser leur dimension anthropologique foncièrement interculturelle, leurs savoir-faire locaux, leurs propriétés nutritives, culinaires, gustatives, voire médicinales. Ces plantes ont joué un grand rôle historique, empêchant parfois la malnutrition ou des famines, prévenant des épidémies, notamment celle de la «mal-bouffe», qui nous menace chaque jour un peu plus. Les brèdes, par leurs dénominations, sont également la preuve d’une inter-culturalité inscrite dans notre communauté de vie. Brède de Chine, brède chinois, brède Pet-saï, indiquent une origine sans doute chinoise, brède malbar, brède mouroung, une dimension certainement indienne, brède gandole, une origine attestée d’Angola. On pourrait, ainsi, multiplier les exemples… Cette pluralité des connaissances et des origines partagées, atteste un fonctionnement, un esprit fondamentalement créole. Il existe un jardin à la française, un jardin anglais, mais tout aussi bien, un jardin créole, qui a ses règles de fonctionnement, de partages réciproques et d’échanges de bon voisinage sur la «muraille-l’entourage», qui est une marque fondamentale de notre culture commune, notre «accorité», dont nous avons toute raison d’être fiers.ue nos cultures locales ont l’habitude ancestrale d’utiliser dans la cuisine. À Maurice, par exemple, c’est une cinquantaine de brèdes que nous utilisons régulièrement. D’une production facile et bon marché, nos îles ont su tirer avantage et bâtir une autosuffisance alimentaire assez inédite dans le reste du monde, cela malgré un espace particulièrement limité par définition. L’idée de cette exposition est de promouvoir ces plantes, mieux les faire connaître du grand public, réaliser leur dimension anthropologique foncièrement interculturelle, leurs savoir-faire locaux, leurs propriétés nutritives, culinaires, gustatives, voire médicinales. Ces plantes ont joué un grand rôle historique, empêchant parfois la malnutrition ou des famines, prévenant des épidémies, notamment celle de la «mal-bouffe», qui nous menace chaque jour un peu plus. Les brèdes, par leurs dénominations, sont également la preuve d’une inter-culturalité inscrite dans notre communauté de vie. Brède de Chine, brède chinois, brède Pet-saï, indiquent une origine sans doute chinoise, brède malbar, brède mouroung, une dimension certainement indienne, brède gandole, une origine attestée d’Angola. On pourrait, ainsi, multiplier les exemples… Cette pluralité des connaissances et des origines partagées, atteste un fonctionnement, un esprit fondamentalement créole. Il existe un jardin à la française, un jardin anglais, mais tout aussi bien, un jardin créole, qui a ses règles de fonctionnement, de partages réciproques et d’échanges de bon voisinage sur la «muraille-l’entourage», qui est une marque fondamentale de notre culture commune, notre «accorité», dont nous avons toute raison d’être fiers. Bauhadoor et le Blue Museum ont pu réaliser un projet régional ambitieux, celui d’une exposition sur les brèdes, sortes de plantes et lianes légumineuses que nos cultures locales ont l’habitude ancestrale d’utiliser dans la cuisine. À Maurice, par exemple, c’est une cinquantaine de brèdeks que nous utilisons régulièrement. D’une production facile et bon marché, nos îles ont su tirer avantage et bâtir une autosuffisance alimentaire assez inédite dans le reste du monde, cela malgré un espace particulièrement limité par définition. L’idée de cette exposition est de promouvoir ces plantes, mieux les faire connaître du grand public, réaliser leur dimension anthropologique foncièrement interculturelle, leurs savoir-faire locaux, leurs propriétés nutritives, culinaires, gustatives, voire médicinales. Ces plantes ont joué un grand rôle historique, empêchant parfois la malnutrition ou des famines, prévenant des épidémies, notamment celle de la «mal-bouffe», qui nous menace chaque jour un peu plus. Les brèdes, par leurs dénominations, sont également la preuve d’une inter-culturalité inscrite dans notre communauté de vie. Brède de Chine, brède chinois, brède Pet-saï, indiquent une origine sans doute chinoise, brède malbar, brède mouroung, une dimension certainement indienne, brède gandole, une origine attestée d’Angola. On pourrait, ainsi, multiplier les exemples… Cette pluralité des connaissances et des origines partagées, atteste un fonctionnement, un esprit fondamentalement créole. Il existe un jardin à la française, un jardin anglais, mais tout aussi bien, un jardin créole, qui a ses règles de fonctionnement, de partages réciproques et d’échanges de bon voisinage sur la «muraille-l’entourage», qui est une marque fondamentale de notre culture commune, notre «accorité», dont nous avons toute raison d’être fiers. from the 16 October to 13 Ja+hgggfBredesnuary 2024. Dwelve into the vital role of the local plants into shaping our cultural and culinary heritage.
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