La route des épices

 
La Noix de Muscade

La Noix de Muscade

En 1733,on procéda à Paris à un examen approfondi du fruit de la muscade afin de déterminer s'il s'agissait d'une noix ou d'une "pomme".A cette occasion,on fit de la chair de ce fruit une confiture"fort pectorale et stomacale".

On dit que Pierre Poivre à implanté la noix de muscade au XVIIIe siècle à l'Isle de France aujourd'hui Maurice et à l'ile Bourbon aujourd'hui La Réunion.

L'introduction du muscadier à l'ile de France date du 24 juin 1770.On apporta quatre cent cinquante plants et dix mille muscades germées ou propres à germer.Un an après on fit une nouvelle importation encore plus considérable.

 Le Chevalier de la Brillane, gouverneur de l’île, l’Intendant, les dignitaires de l’administration et les notables du pays se rendirent en grande pompe au Jardin des pamplemousses dès que la première noix fut formée.

Celle-ci, après avoir été détachée avec solennité, fut encore expédiée au Roi par la plus rapide occasion.

Après la prise de Maurice par les anglais,ils continuèrent à soigner avec beaucoup de zèle le Jardin des Pamplemousses et à l’embellir.

A propos de Pierre Poivre:

Son goût de l'aventure est le plus fort. Il rejoint l'Asie à bord d'un navire de la Compagnie française des Indes orientales. Le navire est attaqué par les Britanniques et un boulet de canon lui emporte la main droite. Il est soigné sur le vaisseau britannique mais il doit être amputé du bras. Il est débarqué à Batavia (de nos jours Djakarta) qui est alors un centre important de l'exploitation des épices notamment les noix de muscade et des clous de girofle qui, par leur rareté, représentent une richesse fabuleuse jalousement gardée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui en a le monopole. Il se met alors en tête d'acclimater ces espèces à l'Isle de France (aujourd'hui île Maurice). Après sa libération, en 1746, il se rend à Pondichéry, où il fait la connaissance de La Bourdonnais. 

 

Ce qu'on ignore de la noix de muscade:c'est la place exceptionnelle que tient la noix de muscade parmi les épices aux vertus réellement aphrodisiaques. Et cela explique sans doute, au moins en partie, pourquoi - si son prix est devenu assez démocratique de nos jours - elle a été longtemps - et de loin - la plus chère de toutes les épices orientales consommées en Occident.Vouée pendant des siècles à l'alchimie amoureuse et aux philtres d'amour sans qu'on sache exactement pourquoi elle "échauffe" les sens, on sait aujourd'hui que les facultés aphrodisiaques de la noix de muscade proviennent essentiellement de la dopamine qu'elle contient, mais encore d'autres composants de son huile essentielle qui provoquent une dilatation des vaisseaux sanguins (vasodilatation) pendant un temps relativement long après sa consommation.

 

 




 
Les clous de Girofles

Les clous de Girofles

Les noix de muscade et des clous de girofle qui, par leur rareté, représentent une richesse fabuleuse jalousement gardée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui en a le monopole. Il se met alors en tête d'acclimater ces espèces à l'Isle de France (aujourd'hui île Maurice). Pierre Sonnerat [1745-1814], fut appelé par Pierre Poivre, son parrain, à l'Ile de France [Maurice]. En 1771-1772, celui-ci l'envoya aux Moluques pour y rapporter les précieux plants de girofle et de muscade dont les Hollandais avaient le monopole. Il introduisit aussi l'arbre à pain, le cacao et le mangoustan à Maurice & à la Réunion. Après un séjour en France, il repartit pour l'Île de France, Pondichéry & Les noix de muscade et des clous de girofle qui, par leur rareté, représentent une richesse fabuleuse jalousement gardée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui en a le monopole. Il se met alors en tête d'acclimater ces espèces à l'Isle de France (aujourd'hui île Maurice). Pierre Sonnerat [1745-1814], fut appelé par Pierre Poivre, son parrain, à l'Ile de France [Maurice]. En 1771-1772, celui-ci l'envoya aux Moluques pour y rapporter les précieux plants de girofle et de muscade dont les Hollandais avaient le monopole. Il introduisit aussi l'arbre à pain, le cacao et le mangoustan à Maurice & à la Réunion. Après un séjour en France, il repartit pour l'Île de France, Pondichéry & Canton en 1777. L'année suivante, il explora le sud de Madagascar et revint en France pour publier sa Relation qui développe des descriptions curieuses sur les arts, les usages, la religion, les moeurs et les sciences chez les Hindous.

 
Pierre Poivre

Pierre Poivre

On ne peut parler des épices sans évoquer le nom de Pierre Poivre.

Eh bien non,le nom poivre ne vient pas du nom de Pierre Poivre,c'est une simple coincidence si son patronyme évoque les épices auxquelles il consacra une partie de sa vie.

Pierre Poivre né à Lyon,il voulait devenir pretre et participa à des expéditions lointaines au cours desquelles il traversa toutes sortes de péripéties,fut attaqué,emprisonné puis dut etre amputé d'un bras.

Renonçant à la pretrise, il décida de se consacrer  à l'histoire naturelle puis entra au service de la Compagnie des Indes en 1749.

Il sillonna le globe à la recherche d'épices dont il omplanta la culture -le girofle et la muscade principalement à l'Isle de France et de Bourbon,devenues aujourd'hui Maurice et la Réunion.

Il fut administrateur de 1767 à 1773.

A Maurice,il créa le Jardin des Pamplemousses,un véritable jardin botanique regroupant des espèces végétales et animales.

Pour assurer le succès de cette culture délicate, Poivre a obtenu de Gillot qu’il retourne aux Seychelles prendre la direction du jardin du Roi : « J’ai envoyé l’année dernière un cultivateur de l’Isle de France [Gillot], homme très intelligent, pour défricher et préparer sur la grande île Seychelles, un terrain de vingt arpents, propre à recevoir des plants d’épicerie dont je me proposais d’y essayer la culture.

Ce terrain a été préparé conformément aux instructions les plus détaillées que j’avais données à ce sujet, et je viens d’y renvoyer le même cultivateur (le Sr Gillot) avec une grande quantité de plants et de graines des deux épiceries fines. J’ai donné au Sieur Gillot avec les instructions nécessaires au succès de sa mission, tous les moyens de la bien remplir, et je suis fondé à espérer que dans peu d’années les îles Seychelles deviendront les Moluques françaises.

 

 
Le Poivre

Le Poivre

Les Portugais introduisirent le poivre en Europe au XVI siècle et conservèrent le monopole jusqu'au XVIII siècles.

C'est l'épice la plus utilisée et la plus répandue dans le monde entier.

Considéré jadis comme un bien rare et précieux,le poivre à entrainé les hommes dans des expéditions et des guerre.

C'est grace à Pierre Poivre,au nom prédestiné,qu'il put entrer dans les colonies Françaises,Pierre Poivre l'introduisit à l'ile de France(Maurice),puis à l'ile Bourbon.

Le poivre une denrée si coûteuse que les faussaires n'hésitaient pas à le remplacer par des baies de genevièvre.

Les Romains eux récompensaient leurs soldats méritants,au Moyen Age on mesurait la richesse d'un individu à son stock de poivre.

Le piivre servait à régler ses impots,payer son loyer,contituait une dote.

Si le poivre est originaire de l'inde et notamment de la cote de Malabar,de nos jours,il est aussi cultivé en Indonésie,au Sri Lanka,au Brésil et à Madagascar.

Le poivre est utilisé dans toutes les cuisines du monde pour relever les sauces des mets,qu'ils soient sucrés ou sélés.

Afin de donner tout son arome ,le poivre à besoin d'etre moulu au dernier moment.

Le poivre et non seulement une épice,on le reconait aussi des propriétés médicinales,donne de l'appétit,permettrait d'enrayer les naussées,faciliterait la digestion.

Le poivre reste une culture originale et délicate.

 

 

 

 
Importés entre 1819 et 1821

Importés entre 1819 et 1821

Tableau des Consommation et quantités importés entre 1819 et 1821

 
Epiceries et Apothicairereries

Epiceries et Apothicairereries

Epiceries et Apothicaireries étaient autrefois co,fondues car on utilisait les épices,au meme titre que que les herbes,pour leurs vertus médicinales.

La vertus médicinales des épices; 

 Le poivre par exemple est une épice mais on lui reconnait zussi des propriétés médicinales:

Il facilite la digestion,mettrait en appétit,permettrait d'enrayer les nausées,comme tant d'épices aux propriétés thérapetiques oubliées.

Elles étaient jadis trés appréciées des Grecs, des Romains et des italiens,qui savaient les employer à bon escient pour guérir toutes sortes de maux,puis certaines d'entre elles entrèrentdans la composition de médicaments modernes.

Aujourd'hui l'aromathérapie s'en ai emparée et en fait usage sous forme d'huiles essentielles.La canelle par exemple permet de lutter contre les refroidissements et sert de stimulant tonique pour les sportifs.

Le clou de girogle lui redonne du tonus au système nerveux.

 

 
Edmond Albius inventeur de la fécondation artificielle du vanillier

Edmond Albius inventeur de la fécondation artificielle du vanillier

Edmond Albius(1829-1880) ce jeune esclave de 12 ans de La Réunion,qui découvrit en 1841 le procédé de fécondation de la vanille.

Edmond est né à Sainte- Suzanne en 1829 , sur l'île de Bourbon (aujourd'hui La Réunion) . Il était orphelin de la naissance , car il a perdu sa mère et n'a jamais connu son père.

Plus tard, son maître l'a envoyé travailler avec Fereol Bellier -Beaumont qui l'initie à l'horticulture , puis la botanique .

Découverte par un enfant,noir et esclave, l'invention a été rapidement contestée par tous les jaloux . Le botaniste Jean - Michel - Claude Richard faisait semblant d'avoir enseigné la technique à l'esclave Albius trois ou quatre ans plus tôt . Le mensonge atteindra son paroxysme quand, au début du 20e siècle,la presse française ira jusqu'à prétendre que Edmond Albius était blanc. Albius a finalement gagné sa liberté avec l'abolition de l'esclavage en 1848,sans avantages financier de son invention qui fait la fortune des planteurs et de l'économie française .Il est mort dans la misère en 1880.

Beaumont écrivit plus tard à propos de Albius , que « ce jeune garçon noir est devenu mon compagnon ,un enfant préféré toujours à mes pieds .

À l'abolition de l'esclavage en 1848, on donne au jeune Edmond le patronyme d'Albius, en référence à la couleur « blanche » (alba) de la fleur de la vanille.

Cette méthode de pollinisation, dont Jean-Michel-Claude Richard tente de s'approprier la paternité, fait de l'île Bourbon le premier centre vanillier de la planète quelques décennies seulement après l'introduction de l'orchidée sur place en 1819.

Sept ans après la découverte d'Albius, l'île exporte ses premières vanilles, une petite dizaine de kilos. Après l'adoption du procédé Loupy - de Floris, les expéditions vont s'envoler. Elles passent de 267 kilos en 1853 à plus de 3 tonnes en 1858. À la fin du xixe siècle, elles rapportent autant que le sucre. En 1892, près de 4 200 hectares sont plantées en vanille. Les expéditions atteignent 200 tonnes en 1898 et la vanille de l'île rafle les Grands Prix des expositions universelles de 1867 et de 1900.

La vanille a aussi été longtemps cultivée à la Guadeloupe et à la Martinique ; mais avec le recentrage de l'agriculture sur la canne à sucre et la banane, elle a pratiquement disparu - comme de nombreuses autres espèces autrefois florissantes

Le vanillier a été introduit à la Réunion en 1819.

La vanille, appartenant à la famille des orchidacées, plus précisément, à la famille des orchidacées-néotties, est originaire du Mexique. Elle a reçu un nom latin de VANILLA diminutif de vaina...On compte plus de 17000 espèces sur terre mais le genre"vanilla" ne compte que 110 espèces, dont trois sont cultivées pour leur valeur marchande.

Une fois fécondé par l'homme ou par l'abeille, la fleur du vanillier laisse place à un fruit, la vanille, qui atteint sa taille définitive au bout de quatre à six semaines après fécondation.

En 1925, le gouverneur Merwart choisi cette liane pour figurer sur le blason de l'Ile de la Réunion.

 

 
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